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  • barbaradelaroche

Maminute.com / Néandertal, sapiens, erectus, habilis… Les hominidés sont-ils de retour parmi nous ?

Dernière mise à jour : 1 nov. 2021


Une mutation de notre civilisation serait-elle en train de s’opérer ? Oui, vous avez bien entendu. Néandertal, sapiens, erectus, habilis, australopithèque… Les hominidés pourraient bien être à nouveau parmi nous. Entendons-nous bien. Pas au sens propre, ni au sens archéologique. Non. Au sens figuré. Tout autour de nous, tels des ersatz, ces « anciens humains » tout droits sortis de la préhistoire rejaillissent au cœur de notre quotidien, en plein 21e siècle. Sur quelles données reposent cette affirmation ? Le physique et tout ce qui s’y rattache : son apparence, ses mensurations, ses comportements, ses réactions voire ses instincts ! Après une observation aiguë et une réalité qui s’est confirmée durant la pandémie (avec un laisser-aller devenu très vite une « norme » avec le télétravai) , force est de constater que partout, l’être humain n’avance plus, n’évolue plus mais régresse. Voire tend inexorablement et vers un passé aussi lointain qu´inquietant : la Préhistoire ! Et ce, en pleine ère de la négation historique de tout - à l’image du wokisme (« éveillé » en français) qui remet en cause, sans relâche, toute forme d´inégalités sociales et raciales -, de la révolution alimentaire planétaire (avec l’ère végane, frugivore, herbivore, granivore, insectivore, végétarienne, carnivore…), notre civilisation qui a tellement évoluée serait-elle à ce point bas been au point de renoncer à toutes ses avancées vitales ? Au point de nier des millénaires de données du genre humain, de bon sens commun et de logique qui a permis à l’homme de s’émanciper, de vivre plus longtemps et de mieux résister aux éléments extérieurs ? Force est de constater qu’un certain type de physique humain - plus rustre voire grégaire, ou même animal - prend ainsi le pas sur un type jusqu’à là résolument moderne et évolué ! Si Erectus était plus grand et plus robuste que l’Homo habilis, l’Homo habilis est considéré comme notre ancêtre. D’où cette étrangeté iconoclaste, visuelle et singulière de croiser dans les rues, dans les restaurants ou dans le métro des hommes que l’on croirait tout droits sortis de musées ou de manuels scolaires !

Et pour cause, cette espèce d'hominidés préhistoriques apparue en Afrique il y a environ 2,5 millions d'années… n’est plus. Pire, l'Homo habilis ne serait pas notre ancêtre direct. Ce serait l'Homo sapiens le « grand-père » de l'Humanité. Bon-papa Sapiens donc, admettons. Mais de là à accepter qu’Habilis ou Erectus fasse potentellement partie de nos contemporains, votent, bossent, et marchent en baskets… c’est ubuesque ! Pourtant c’est une réalité à laquelle nous sommes de plus en plus témoins. Nous assistons à un retour en force de primates. Ce n’est ni un gag ni un remake de « La nuit au musée » ou encore le prochain blockbuster de Hollywood. C’est une tendance qui gagne du terrain. Contre toute attente, ces hominidés ont rejailli dans nos vies et sous nos yeux, nous laissant dubitatifs. Leur trait principal ? Un physique négligé et un rapport à l’alimentation quasi animale. Un nouveau « type » d’hommes et de femmes qui mérite que l’on s’interroge sur ce retour soudain de signes néolithiques : des pieds démesurément de plus en plus grands, un corps qui se voût, des bras pendants, des épaules qui tombent, une pilosité décomplexée sous les bras des femmes et sur leurs jambes, des cheveux hirsutes, des barbes masculines non taillées, une hygiène qui laisse à désirer. Trop d’hormones alimentaires ingurgitées ? C’est une piste.

Il y a 3 millions d'années, des hominidés de l'époque, tels les australopithèques, étaient couverts de poils avec, en dessous, une peau claire comme le sont les jeunes chimpanzés actuellement. Les poils offraient un « rempart » naturel au soleil et une peau foncée n'aurait été d'aucune utilité. Est-ce l’idée aujourd’hui, des milliers de siècles après ? Finies les crèmes solaires. Se protéger du soleil en cultivant le poil sous toutes ses formes, même extrêmes, devient une « drôle »  de norme. Et que dire de cette obsession qui les caractérise et à laquelle ils sont « reconnaissables » : la nourriture. Quelle qu’elle soit. Comme au temps de nos cueilleurs chasseurs et de nos nomades. Objectif numéro un de leur journée : Manger ! Pardon… becqueter, ingurgiter, avaler, bouffer, absorber à tout prix et à toute heure … évidemment plus la peine de chasser le mammouth. Le mammouth aujourd’hui est livré à domicile. Ou s’avère à tous les coins de rues. La chasse a été supplantée par la nourriture à foison, à disposition dans des magasins ou à domicile. De ce fait, cet homo moderni est « assisté », dépendant, sédentaire. Il pense à manger mais sans faire ses courses, et se passe à nouveau du feu, il ne cuisine pas. Il se déplace peu, marche peu, utilise des transports électriques qui le véhicule non loin de son lieu de villégiature à la condition de trouver des aliments comestibles à l’instant T (panini, sushi, quiche, pizza, kebab, hamburger, hot-dog…). Il s’agit d’en faire le minimum. Ainsi, comme à l’ère préhistorique, ces hommes et ces femmes sédentaires vivent en groupe, « chassent » et mangent en groupe, commandent leurs plats en groupe. Cest une communauté à part, qui n’aime pas la pollution mais domestique souvent toutes sortes d’animaux - grands ou petits- dans des espaces étriqués comme jadis les maisons troglodytes, en sortant leurs quadrupèdes pour faire leurs besoins sans se soucier d’où ils le font : mur, poteaux, vélos, motos… Rien ne semble grave pour cet homo moderni et pourtant.

La régression est évidente. Les habitats souvent provisoires des premiers Homo (Homo habilis, Homo erectus) reflètaient leur mode de vie de chasseurs-cueilleurs nomades. Privilégiant les rives des lacs ou des rivières, ils n’y laissaient que des vestiges épars de taille de pierre, de découpe de proies ou de déchets de nourriture. À’l’image des campements découverts comme le site de Tautavel. Mais voilà, aujourd’hui, Tautavel est partout dans la rue. Les déchets alimentaires ont envahi nos villes. Alors est-ce que l’humanité entière est en train de rebasculee dans la préhistoire ? On est en droit de se poser la question ! En tous les cas, gardez l’œil ouvert car les hominidés ne sont plus seulement dans les livres mais débarquent en ville et dans nos campagnes… et avec eux reviennent tout un pan de civilisation plus animale qu’humaine !

Barbara Delaroche

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