Ce que j’ai préféré durant ces JO Paris 2024 ?
Ne pas avoir été à Paris !
Avoir regardé de l’étranger les disciplines
sportives au rythme des vacances, et selon l’envi,
L’occasion d’etre bluffée par Léon Marchand, jeune nageur hors pair avec ses 400m 4 nages, 200m papillon, 200m brasse et 200m 4 nages… quatre médailles d’or et une même humilité à toute épreuve, !
De rêver devant la natation synchronisée, ballet de jambes et prouesse aquatique offrant un moment suspendu en images,
De voir tant d’athlètes de différents pays s’encourager et se respecter,
De découvrir des nouveaux talents en or comme la perche avec Arnaud Duplantis,
Titouan Castryck en argent au canoë,
Kauli Vaast en or ou Johanna Defay en bronze pour le surf,
Alice Finot ultra touchante même à la 4e place du 3 000 m steeple femmes, le sourire aux lèvres même dans la défaite et félicitant la gagnante de 18 ans,
J’ai aimé aussi voir Paris en liesse, contrastant avec la mine déconfite des derniers mois,
J’ai aimé cette déferlante de notifications et bonnes nouvelles sur mon téléphone comme un écho à ces médailles remportées chaque jour, : que de rêves atteints, de performances, de qualifications, de records historiques (vive Teddy Riner et sa double médaille d’or en judo)
Et pourtant rien n’était gagné…
Non, la cérémonie d’ouverture des jeux n’a pas été idyllique : il a fallu que le wokisme, les messages genrés, la religion piétinée et les traits de la déconstruction s’invitent grossièrement au show quand ils n’ont rien à y faire !
Pourtant tout démarrait bien avec cette Seine illuminée d’athlètes, défilant fièrement aux couleurs de leurs pays et traversant les ponts parisiens habillés aux couleurs de la France !
Heureusement, la show woman Céline Dion a bravé ses démons pour venir chanter divinement , abritée au creux de la Tour Eiffel, « l’hymne à l’amour » d’Edith Piaf. Deux icônes reunies. Comme lanpromese de jours inoubliables à venir ! Ce sont elles - edith et celine- qui ont sauvé cette cérémonie d’ouverture : le frisson était enfin là ! Mention spéciale à Lady Gaga toujours étonnante et là où on ne l’attend pas dans sa reprise ultra glamour tout en rose de « Mon truc en plumes » de Zizi Jeanmaire, titre emblématique du music-hall français. Taillé sur mesure.
Et puis j’ai aimé par-dessus tout entendre chaque jour l’hymne national de Claude Joseph Rouget de Lisle « La marseillaise », Galvanisant. Puissant. Vibrant et tellement chargé d’émotions …
Jai aimé me rappeler de la puissance de ce texte où chaque mot résonne de sens :
« Allons enfant de la patrie,
Le jour de gloire est arrivé!
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils et vos compagnes!
Aux armes, citoyens! (Formez)
Vos bataillons!
Marchons! Oui, marchons!
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons!
Sillons! »
Un hymne comme un cap olympique -l’autre revers de la médaille-, qui raconte bien le prix du courage, de l’effort, des sacrifices… à la guerre ou au milieu de ces jeux sportifs, festifs et parisiens… quelle plus belle des médailles !
J’ai aimé voir les sportifs fondre littéralement en larmes dès les premières notes de ce chant comme Benjamin Thomas auréolé d’or pour le cyclisme sur piste et ému au son de ces notes patriotiques sur le podium, apothéose en musique !
J’ai aimé aussi la bonne humeur à toute épreuve,
Les émotions non retenues et si fortes à vivre,
J’ai aimé la jeunesse, brillante et talentueuse,
La jeunesse acharnée qui bosse si durement pour se hisser en haut des marches,
La jeunesse avec des étoiles pleins les yeux, des sourires éclatants, des larmes de bonheur !
Le voilà l’exemple suprême : l’acharnement paie ! Le travail et l’effort aussi ! La chance est infime et tout n’est que détermination. Honneur et respect à ces jeunes sportifs, ambassadeurs d’une discipline inspirante pour les plus jeunes !!
Ce fond de liesse du public H-24, laissant éclater sa joie en direct et plein écran !
Sûrement l’esprit de Coubertin qui a plané sur ces jeux de Paris...
Des exemples en or, argent et bronze qu’il ferait vraiment bon de décliner partout… et dans tous les domaines quitte à faire retentir haut et fort l’hymne national pour redonner une bonne fois pour toutes le goût de l’effort !
Barbara Delaroche
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