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  • barbaradelaroche

Maminute.com /« Bonne année de New-York alias New-Work ?! »

Dernière mise à jour : 2 janv. 2023


Partir pour New-York, c’est partir à l’aventure. C’est quitter la France. C’est découvrir un autre pays. C’est adopter une nouvelle langue. C’est en prendre plein les yeux. C’est aussi voir comment un pays fonctionne. Comment il raisonne. Comment il se développe. Comment il vit et travaille ! Et pour ce dernier fait, l’on peut dire qu’à New-York, ça bosse dur. Que vous soyez dans le privé ou le public, même combat, ça marne. Comme vous pouvez perdre votre job à tout moment, les new-yorkais ne comptent pas leurs heures et commencent tôt. Pour vous ouvrir les portes d’un magasin, aux portes des ascenseurs, dans les restaurants où ça grouille de serveurs, ils sont là. Le contraire de la France où l’on vit une pénurie cruelle… au point d’être obligée par exemple dans un restaurant en montagne de se passer non seulement de neige (la faute à pas de chance!) mais aussi de personnel, de commande et d’aller au final soi-même se chercher son plat ! Véridique !



Car si New-York électrise autant c’est que l’énergie est palpable, on y sent l’activité, le mouvement, le dynamisme…bref, ça ne chôme pas à tous les coins de rue… welcome to "New Work", la ville qui réinvente le Travail, devrait-on dire ! Les balayeurs, les hôtels, les restaurateurs, les musées, les monuments à visiter, les guichets, les caisses de supermarché, les building qui grouillent de monde, la police en patrouille en voiture, la police qui gère la circulation, les femmes de ménage, les journalistes qui couvrent la ville à l’image de toutes les chaînes de télé… la ville est en ébullition et tout le monde bosse ardemment ! Évidemment il y a la pauvreté… mais là encore, les new-yorkais partagent leur butin et travaillent bénévolement pour leur offrir régulièrement des vivres. La solidarité est à portée de main. Et l’esprit de Noël n’est pas un concept ici, c’est une réalité. A l’heure de Noël, les cadeaux pour les familles défavorisées affiuent, l’armée du salut incarnée par des retraités habillés en Santa Klaus dansent toutes les dix minutes en agitant des cloches dans les rues de New-York pour sensibiliser les touristes et récolter des fonds... sur fond de tubes de Noël comme celui de Mariah Carey et son all I want for Christmas is you !

Et que dire des taxis ? Il y en a partout. Tout le temps. Des conducteurs de métros ? Il y en a deux par train et ils sont tellement sympas : non seulement ils conduisent mais en plus, ils passent la tête par dessus la fenêtre pour vous renseigner quand vous doutez sur le quai ! Quand nous à Paris, on rame à avoir l’once d’un bout de métro qui se fait désirer. À New-York, tout le monde est là, prêt à vous aider. Sur un bateau pour vous guider à Staten island, sur un bateau pour longer l’Hudson river et vous raconter des anecdotes dignes de l’ancienne Amérique avec la voix de Bing Crosby (chanteur et acteur américain, l'une des icônes culturelles majeures du XXe siècle) grâce à un bénévole - encore un !- ancien militaire et amoureux de sa ville ! Ou encore sur L’Intrepid Sea, Air and Space Museum à New York (ndlr : le seul musée où l’on peut découvrir un porte-avions, la première navette spatiale, les avions supersoniques et un sous-marin de la guerre froide), il y a les anciens combattants bénévoles qui sont là encore pour vous ! À vous filer d’ailleurs la chair de poule et donner une bonne leçon de résilience et de courage pour quiconque les croisent ! Le regard est profond et chargé d’émotions quand ils vous racontent leur fait d’arme mêlé à leur patriotisme

comme une seconde peau. Idem dans les restaurants. Même si les serveurs courent  pour s’assurer le top of « the tips  » (le maximum du pourboire), que dire si ce n’est qu’ils donnent tellement de leur personne ! Ils courent, ils ont le sourire, ils s’assurent régulièrement que vous ne manquez de rien et vous servent de l'eau toutes les cinq minutes, ils veillent aussi à ce que vous vous sentiez bien, que les enfants aiment leur plat, que vous, vous aimez leur vin… idem dans les magasins pour faire le shopping, à peine passés la porte, que vous avez une batterie de personnes à vos petits soins. Que vous êtes Miranda du « Diable s’habille en Prada » ! En France, les serveurs manquent. Et parfois c’est à peine si l’on vient vous voir pour passer la commande, et encore si vous avez eu la chance d’un bonjour ! Même les rues, les métros de New-York sont à l’opposé de Paris en terme de propreté ! Et que dire de la sécurité ? Là-bas, on ne badine ni avec les règles ni avec l’irrespect, et encore moins avec la police de NYPD ultra respectée et présente. Les New yorkais savent ce qu’ils leur doivent : une ville énergisante et dont le coeur bat jour et nuit. Nous, le pays d’Alfred de Musset, on badine avec tout : le respect, la souveraineté, les valeurs, la sécurité, la propreté, l’égalité et même la laïcité ! À eux la liberté. À nous la gastronomie qu’il nous reste et que New-York n’a pas… encore !


Barbara Delaroche

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