Maminute.com : « Ding, deng, dong : les chocolats de Pâques sonnent à nos portes ! »
- barbaradelaroche
- 10 avr. 2020
- 3 min de lecture
Chaque jour, retrouvez mon billet d’humeur du jour. Une phrase inattendue, une rencontre insolite, un mot décapant, une image étonnante, une idée intéressante, une astuce partagée, un fait d’actualité à la loupe... tous les jours, il y a toujours de quoi dire !
Aujourd’hui Vendredi 10 Avril. Qu’on se le dise ! Si ce dimanche 12 avril, le confinement continuera de nous garder sous cloche, il n’empêche que les chocolats de Pâques, eux, ont bien décidé de se frayer un chemin jusqu’à nous... Quel qu’en soit le prix !
Même si par mesure de prévention, certains chocolatiers ont pris la décision d'arrêter leur production et de fermer boutique. D’autres, ont préféré rester ouverts. En effet, la plupart des confections des pièces à croiser était en cours de création avant le confinement. Et puis, au même titre que les boulangeries ou les supermarchés, les chocolatiers sont considérés comme des commerces de première nécessité par le gouvernement, donc devant rester ouverts pendant le confinement. Mais, malgré leur ouverture, ces mêmes chocolatiers ont bien compris que Pâques et 2020 rimeront cette année avec vente en ligne et chocolats et ballotins !
Si la livraison reste payante (sauf pour deux enseignes que l’on peut sincèrement féliciter pour ce geste « aussi solidaire que gourmand », la Manufacture Claudel et Christophe Michalak), tous proposent une livraison gratuite à partir d’un certain montant. Comptez une moyenne de 50 Euros, avec 30 euros pour la livraison la plus basse et 150 euros pour la plus haute comme Fauchon. Oui mais alors vous allez me dire : ça peut vite coûter bonbon au final cette histoire de Pâques ? Oui c’est certain. Mais cette année n’étant pas coutume et exceptionnelle (on l’espère du moins), vous avez de quoi vous raisonner. Comment ? En vous disant d’abord qu’il vaut mieux rester chez soi en bonne santé et payer un peu plus chers les chocolats de Pâques qui arriveront à domicile (dans le cas où le chocolatier le plus proche de chez vous est à plus d’1km à pied bien sûr) que de sortir et s’exposer pour aller au supermarché acheter des chocolats moins chers d’accord mais industriels. Enfin, cette année n’étant toujours pas coutume, acheter chez les chocolatiers c’est soutenir ces artisans face à la crise. Et ça, forcément, ça peut faire peser dans la balance, les quelques euros en plus dépensés.
Ainsi concrètement, À la Mère de Famille, une des plus anciennes chocolateries parisiennes, l’enseigne propose ses créations de Pâques sur son site marchand. Les commandes sont fabriquées depuis leur atelier en Touraine et sont expédiées dans toute la France. Au menu : Moulages, fritures ou œufs pralinés. Avec une livraison « gratuite », à partir de 50€. Chez Ladurée, les œufs de Pâques, nommés les Chocobots, s’inspirent du monde spatial. Livraison offerte à partir de 60€. La maison Dalloyau, elle, a imaginé cette année une collection de Pâques originale autour des dinosaures. Minimum d’achat pour la gratuité ? 85 euros.
Chez Neuville ou encore Leonidas, les
Chocolats acheminés seront offerts dès 30 euros d’achat. À La Maison du chocolat, 80 euros (ou 12 euros par Chronopost), à partir de 50 euros d’achat pour Edwart Chocolatier, 49 euros pour Pierre Marcolini et ses petits lapins trop mignons, à partir de 50 euros pour les chocolats d’Alain Ducasse, et dès 60euros pour Laduréecontre 85 euros chez Dalloyau. Et cocorico pour les chocolats de Pâques (poisson Bulle, lapin dodu, petit hérisson...) des artisans chocolatiers de la Manufacture Cluizel qui offrent la livraison sans minimum d’achats !! Idem pour les Œufs Astronautes de Christophe Michalak !
Enfin, coup de coeur au maître-chocolatier Jacques Genin, qui a décidé de faire don de près de 400 kg de chocolats de Pâques au personnel soignant en première ligne pendant cette crise sanitaire du coronavirus, en lançant un « Giving Program » pour « leur donner du courage et du réconfort » selon ses mots. Une action qui a aussi été suivie par Pierre Marcolini.
Alors, oui, parce qu’encore plus cette année, après un moins de confinement, on a bien tous besoin, petits et grands, d’un peu de réconfort... Offrons-nous un peu de douceur ce dimanche de Pâques en nous évadant au Pays du Chocolat... qui pour une fois sonne à notre porte !

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