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  • barbaradelaroche

L’itw pro-confinée / Dr.Alexandra Dalu : « Le bon traitement sera celui qui traite la forme sévère »

Dernière mise à jour : 30 mai 2020


Journaliste, acteur, animateur(trice), écrivain, directeur(trice) marketing, sportif(ve), responsable communication, avocat(e), maquilleur(se)... retrouvez chaque jour des personnalités aux jobs et aux profils variés qui vous racontent comment ils vivent leur confinement. Entre confidences, espoirs, astuces, rêves et réalité... Retrouvez chaque jour un témoignage inédit. « L’avant-pendant confinement... c’est comment ?

Aujourd’hui : Docteur Alexandra DALU, médecin spécialisée anti-âge

Présentez-vous en quelques mots professionnellement ?

Docteur Alexandra Dalu : Je suis médecin diplômée de l’université PARIS 5 René Descartes Necker, ex-urgentiste, médecin anti-âge depuis 2011, spécialité née aux USA qui lutte contre le vieillissement physiologique. Ce qui plaît à mes patients ? C’est la prise en charge préventive, prédictive et multidisciplinaire. Concrètement, j’évalue leur état de santé cardio-vasculaire, métabolique, hormonal, nutritionnel, le niveau de stress, le statut psychologique, les douleurs et les troubles du sommeil ainsi que l’état de la peau. J’ai également deux autres spécialités : la médecine esthétique et la mésothérapie (ndlr : technique médicale principalement utilisée pour le traitement de la douleur, dans la médecine du sport et en médecine esthétique). J’ai écrit deux livres à succès (ndlr : « Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien » et « Vive l’alimentation cétogène » parus chez Leduc Éditions) et enfin je suis chroniqueuse presse (ndlr : Chez Janette Magazine) et radio (ndlr : à RFM).

Où êtes-vous depuis le début de ce confinement ?

Mon confinement a débuté sur les chapeaux de roue car j’étais en vol pour rejoindre un ami qui vit à Marrakech le jour où l’annonce s’est faite ! J’ai bien choisi mon week-end ! Finalement, j’ai réussi à rentrer 5 jours plus tard pour me confiner avec mon compagnon à Paris.




Comment définiriez-vous votre job de manière générale ? Passionnant ? Prenant ?

Mon métier de médecin est passionnant. Bien sûr, parfois il est fatiguant car il demande une sacrée dose d’énergie mentale et physique mais je l’aime. Un médecin est en perpétuel apprentissage. On ne s’ennuie jamais et ça c’est top. Enfant, j’adorais la science-fiction qui pour moi représentait la projection spirituelle de l’avenir. La science évolue très vite et apporte au monde des facilités dans tous les domaines. Elle permet, lorsqu’elle est utilisée à bon escient, de rendre le monde meilleur et plus beau. C’est pour cette raison que j’aime mon métier de médecin : pour donner le meilleur de moi-même pour ceux qui en ont besoin.

Une journée normale de boulot, avant le confinement, c’était comment ?

Recevoir mes patients dans le cabinet médical du matin jusqu’au soir, 20 heures. Et ce, du mardi au vendredi et avec parfois des conférences médicales. Le lundi, c’est la journée dédiée à la formation continue, à la lecture des revues médicales et au « journalisme » via la rédaction de mes chroniques santé. C’est aussi l’occasion de répondre à des interviews ou à des expertises (ndlr : pour des laboratoires, des groupes agroalimentaires et des groupes hôteliers) sur mes domaines de prédilection : le poids, les hormones, la douleur et le sommeil.

Une journée désormais confinée ressemble à quoi côté boulot ?

Malgré le confinement, c’est simplement la méthode de travail qui a changé. L’adaptation professionnelle s’est faite très naturellement avec l’aide de mon logiciel et de mon ordinateur ! En effet, je fais partie des médecins qui ont poursuivi leurs activités professionnelles, en téléconsultation pour mes patients, et en visioconférence pour le reste de mes activités. Mes patients sont à risque car ils ont des dérèglements hormonaux et sont en surpoids, voire en obésité. Ils sont pré-diabétiques, diabétiques, avec de l’apnée du sommeil, de l’hypertension, des syndromes métaboliques donc entre autre, sont à risque cardio-vasculaires et infectieux. Il était donc indispensable que je puisse poursuivre mon activité. Ce que je fais dans les règles de l’art : avec un masque sur place au cabinet pour les consultations présentielles.

La téléconsultation, c’est un peu une « révolution » ?

Heureusement que la technologie était prête. Mais on a vu aussi les limites de la téléconsultation : je ne pouvais pas prendre la tension par exemple et mes patients devaient la prendre avant en pharmacie ou avec un appareil chez eux. La téléconsultation sera parfaite quand elle sera équipée d’appareils médicaux dans des télécabines.

Vous soutenez activement cette technologique intelligente et médicale ?

En effet, j’ai eu l’occasion d’assister à une réunion des entrepreneurs d’HEC qui planchent activement sur le l’amélioration de la télé consultation dans le quotidiendes médecins. En 2019, j’ai eu l’honneur d’être invitée à l’Académie Nationale de Médecine pour la présentation des intelligences artificielles dont fait partie la téléconsultation. Un film montrait notamment comment Thomas Pesquet, l’astronaute, avait pu réaliser des échographies cardiaques sur lui-même lors de son vol spatial, dont les images étaient retransmises sur Terre et interprétées par ses médecins. La santé est un domaine de pointe. Microsoft a beaucoup investi dans lestechnologies intelligentes. La science-fiction n’est plus fictive mais bien réelle dans certains domaines. Néanmoins, il n’y a pas encore assez de moyens humains et financiers pour développer et diffuser ces différentes technologies. La téléconsultation est une vraie alternative en matière de soins pour lutter contre les déserts médicaux. Surtout quand on sait qu’il faut entre 7 à 10 ans pour former un médecin ou chirurgien ! Ça ne nous retirera pas du travail, mais ça peut nous soulager !


(En haut à gauche) Janette Magazine. (En haut à droite) Dr. Alexandra Dalu sur RFM le week-end durant le confinement. En bas à droite, avec Mac Lesggy lors de l’émission spéciale de E =M6 « Pourquoi je grossis, pourquoi je maigris »en mai 2019.


Vous êtes aussi une médecin « médiatisée » qui s’est engagée durant le confinement à l’antenne, avec une santé « rassurante » ?

Après le succès de mon livre en 2016, j’ai travaillé comme chroniqueuse hebdo pour RFM tous les lundis matin dans « la Matinale » avec notamment Elodie Gossuin. C’est un merveilleux souvenir et c’était un travail tout à fait nouveau pour moi : faire passer un message scientifique en 2 minutes 30 chrono ! Au démarrage du confinement, Stéphane Bosc, directeur des programmes de RFM, m’a proposé de faire des chroniques santé tous les samedi et dimanche sous forme de films réalisés chez moi avec mon smartphone. Le concept ? Redonner le moral aux auditeurs en leur apportant des conseils médicaux et ludiques sur des thèmes autres que celui du virus. Comme par exemple, la luminothérapie, avoir une belle peau, la sieste, le goûter, le sommeil, etc. Sandrine Tuil, la directrice de la communication de RFM a été formidable car elle a contribué à la réalisation de ce projet.

Je crois aussi que vous vous êtes engagée également en faveur de l’OMS ?

Oui, j’ai rédigé un article intitulé « ritualiser sa sérénité » pour le magazine luxembourgeois, Janette magazine,destiné à un hors-série spécial COVID, imprimé en seulement 50 exemplaires papier qui ont été vendus aux enchères. Les fonds collectés ont été reversés à l’OMS pour la recherche contre le COVID.

Par ailleurs, j’ai également répondu présente au projet du groupe Orange pour me prêter à un live animé par Paule Kienert, fondatrice de Janette magazine. L’émission consistait à faire un risotto dans ma cuisine sous les conseils en vidéo conférence du Chef étoilé René Matthieu et deux autres Cheffes.

Quelle femme se cache derrière le médecin ?

Je suis quelqu'un de très posé, et à la fois très énergique. J’aime les choses simples de la vie tels que le cinéma (surtout les thrillers !), l’art, la lecture, le sport, les voyages, ma famille, les amis, écouter de la musique(électro et hip hop !), danser et j’adore la bonne nourriture. J’aime le calme. Je m’y ressource.

Vos habitudes ont forcément changé depuis le confinement ?

Pas forcément. Mes habitudes de vie au quotidien, quant à ce qui est possible de faire chez soi, n’ont pas changé. Je regarde le soir des films ou des séries (courtes !), je lis mes revues médicales, je marche, je fais de la corde à sauter et des étirements et j’ai de la chance car mon manque de bons restaurants est compensé par le talent culinaire de mon compagnon qui aime par ailleurs aussi faire du sport. Malgré tout, tous mes projets de vacances et de weekend ont évidemment été annulés, idem pour les séminaires professionnels à l’étranger. En outre, ma famille qui vit à l’étranger et pour les plus proches en Normandie me manquent énormément. Le face time téléphonique ne remplace pas le contact physique.

On a l’impression que malgré le confinement, votre vie pro n’a pas changé ?

Pas totalement, la méthode de travail a radicalement changé via la téléconsultation puisque tout se fait via l’ordinateur. Finalement, je travaille presque autant qu’avant le confinement en étant cependant beaucoup plus immobile puisque derrière les écrans et confinée comme tout le monde en dehors de ma présence au cabinet.


Dans un article paru à la mi-avril , « Le Quotidien du Médecin » (dans sa version en ligne) souligne le « rôle capital » du Zythromax

dans la prévention des complications

liées au Covid19. Un antibiotique que le Dr Dalu a utilisé dès le mois de janvier auprès de ses patients symptomatiques.


Concernant le Covid19, très tôt vous avez été alertée par ce virus et agi « sans attendre » ?

Ah c’est sûr que je n’ai pas attendu ! Comme j’ai une partie de ma famille qui vit en Asie, dès que j’ai eu connaissance de ce virus, j’ai été une des premières à prescrire dès janvier de l’azythromycine* à mes patients symptomatiques. En effet, l’azithromycine est un antibiotique très efficace contre les infections pulmonaires dans un contexte virologique. Et, au vu de la conjoncture qui se profilait, je n’ai pas hésité.

Le zythromax, ça veut dire que dans notre pharmacie à la maison, il serait bon d’en

avoir ?

Non, cela n’est pas un traitement préventif mais curatif. D’ailleurs, dans une conjoncture différente, j’aurais prescrit un autre antibiotique. Dans une forme sévère d’infections pulmonaires quelle qu’elle soit, l’azithromycine n’est pas suffisante. Dans tous les cas, on ne s’auto médicamente pas et on consulte son médecin !

Quelles sont les particularités de ce virus ?

Selon les rapports de l’Inserm sur le Covid19 (ndlr : Institut national de la santé et de la recherche médicale), ce virus qui appartient à la famille des virus à ARN (vous avez des virus de la famille soit de l’ADN ou de l’ARN) comme ceux de l’herpès, des hépatites B et C, du VIH, de Ebola, est un virus très complexe et, la recherche se penche sur une forme de traitement pour bloquer sa réplication.

C’est une des « solutions » selon vous contre ce virus ? On a beaucoup entendu parler de la chloroquine, médicament miracle ?

Je ne me prononcerai pas sur ce débat. Je ne suis pas infectiologue. Mais ce n’est pas le médicament miracle ! Ce virus, je le répète, est complexe. Le bon traitement sera celui qui évitera la forme sévère. Il y a différents degrés dans une maladie, mais l’essentiel est d’éviter sa forme sévère grâce au bon traitement ou à un traitement immunisant tel qu’un vaccin. Pour ma part, en ce qui concerne le COVID 19, je crois plus à une thérapie comme pour celle utilisée pour lutter contre le VIH ou l’hépatite C qu’à un vaccin. Les chercheurs vont trouver un ensemble de médicaments qui bloquera la réplication du virus.

Il y a déjà des chercheurs qui planchent en ce sens ?

Oui, ils font déjà des études sur différents anti-viraux dont l’anti-viral qui a un impact sur Ebola. Mais là où cela pourra se corser, c’est lorsqu’un laboratoire va découvrir le traitement et le breveter. Cela représentera beaucoup d’argent et j’espère qu’il y aura des pourparlers gouvernementaux pour que ce traitement soit accessible à l’ensemble de la population mondiale.

En attendant le traitement, pendant le confinement, quels sont les aliments tout particulièrement recommandés en matière de nutrition ?

Du chocolat… Ou de la pâte à tartiner (rires) ! Ce qui est bon en soi dans la vie est bon aussi pendant le confinement. Il n’y a pas de nourriture spéciale pendant le confinement. Il faut éviter le grignotage, et limiter absolument la consommation d’alcool qui est un faux ami et qui nuit au sommeil. Il faut boire beaucoup d’eau car il fait chaud en ce moment et l’hydratation diminue l’état de fatigue. Il faut privilégier les légumes crus ou cuits, les fruits, les protéines, les bons gras comme le beurre bio, et les huiles végétales. Enfin, on peut s’autoriser la pause goûter avec du sucre... comme du chocolat justement (rires).

Et vous, vous vous autorisez aussi la pause goûter ?

Bien sûr ! Moi je suis une mangeuse. Le matin, c’est petit-déj’ salé ou sucré. Puis déjeuner avec viande ou poisson ou crustacés avec des légumineuses ou salade. Et tous les jours, mon goûter avec du chocolat et des oléagineux. Pour le dîner, j’essaie de passer à table avant 21h30. Je ne bois pas d’alcool, je ne grignote jamais, je n’aime aucun soda. Mon pêché mignon ? Le chocolat, les pâtes à tartiner et le fromage.



Depuis 2015, le livre connaît un vif succès et il en est à sa troisième édition. Comme son titre l’indique, le livre se présente sous forme de 100 chapitres destinés à combattre des idées reçues dans différents domaines notamment ceux de l’alimentation, du sommeil et du sport.


Vous semblez sereine malgré ce confinement ?

Oui, il faut dire que j’ai vécu déjà deux fois le confinement (rires). À 18 ans, quand je préparais le concours médecine pendant 9 mois, un peu comme une retraite monacale. Et en 2015, lorsque j’ai écrit pendant 3 mois mon bouquin (ndlr : « Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien » préfacé par Teddy Riner. Bouquin vendu à succès qui en est à sa troisième édition). Mes amis pensaient que je faisais une dépression car je ne leur avais rien dit et je refusais les sorties (rires). Quand je crée, je dois m’isoler. Enfin, je pense aussi que mes onze années en tant qu’urgentiste m’ont appris précisément à gérer tout ce qui est stress avec une très forte adaptabilité.

Que vous a appris malgré tout ce confinement ?

Ça m’a appris quelque chose que je savais déjà. Je savais que si un jour survenait un problème mondial qui nous touche individuellement, il y aurait une mobilisation planétaire pour combattre et éradiquer le problème en question, car l’être humain est ainsi fait pour survivre. Je savais qu’il y aurait de l'entraide, de la réactivité, de la solidarité. Donc je ne suis pas très surprise de la mobilisation générale à l’encontre du Covid 19, car c’est dans la nature humaine de réagir ainsi.

Donc selon vous, le monde n’est pas en guerre contre ce virus ?

Le mot guerre représente l’anéantissement de tout et nous ne sommes pas anéantis ! Quand vous suivez l’actualité rapportée par l’Unicef, vous voyez des populations qui vivent la guerre, la misère, la souffrance, la faim, la mort. Des enfants n’ont ni à boire ni à manger et meurent dans des conditions horribles ! Non, le Covid19 n’est pas un anéantissement de nos villes et de nos pays ! C’est certain que c’est un coup dur porté à l’économie et malgré les ressources économiques mondiales, je crains que les populations des pays pauvres en pâtissent longtemps après la pandémie. J’espère seulement que les gouvernements vont se rendre compte que l’argent a un plus grand pouvoir s’il est investi dans le développement de la science, de la santé, de l’éducation plutôt que dans la guerre. Il y a cette crise mais nul doute qu’il y en aura d’autres encore. Donc il faut prendre de l’avance pour que les piliers de l’économie mondiale restent solides à l’avenir. Les médecins sont un peu comme des architectes de la vie. On fait tout pour l’embellir. On déteste ce qui est détruit car on sait que c’est difficile de construire !


(À gauche) Jacinda Ardern, la Premier Ministre de la Nouvele-Zélande

Une personnalité qui vous a marqué ?

Je trouve qu’il y a beaucoup de gens extraordinaires et heureusement ! J’aime beaucoup les membres de l’Académie Nationale de Médecine car ce sont des hommes et des femmes qui ont du bons sens et de l’expérience. Ils m’ont invité plusieurs fois à des réunions très fermées. Et puis il y aussi la Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern. C’est une femme élégante avec beaucoup de tact. Je pense que le tact, quand on est dans la politique, est essentiel pour faire passer des messages et je trouve qu’elle sait merveilleusement le manier pour communiquer. J’aime beaucoup également les associations telle que les Resto du Cœur, L’Armée du Salut, La Croix Rouge. Si mon métier est de soigner des gens, vous avez aussi des personnes qui en dehors de tout concept médical, ont cette volonté d’aider les autres. Enfin, il y aussi quelqu’un qui n’est plus de ce monde mais qui m’est très cher, c’est mon oncle. Il a été médecin jusqu’à l’âge de 85 ans, spécialisé dans les maladies dermato-vénériennes. C’est lui qui m’avait parlé des anti-viraux et de l’azithromycine quand je n’étais encore qu’une étudiante en médecine. Et je m’en suis souvenue quand en janvier dernier, mes patients ont commencé à être frappés par le virus. Je lui rends donc hommage.

Comment voyez-vous le déconfinement ?

Le confinement était stratégique et important pour ne pas encombrer les urgences et les services de réanimation. Cependant, depuis mars tous les rendez-vous médicaux et chirurgicaux qui étaient prévus pendant cette période, ont été annulés. Apres le 11 mai, ces patients vont être progressivement convoqués pour leur suivi ou leurs rendez-vous engendrant au minimum des retards de 3 à 6 mois de diagnostic ou de prise en charge, voire peut-être supérieurs pour certains. A notre niveau encore une fois, c’est une surcharge inévitable de travail qui s’annonce. Par ailleurs, certaines personnes sont très angoissées par toutes les incohérences relatées par l’actualité quand d’autres s’inquiètent pour leur avenir professionnel, il y aura des dépressions et des troubles anxieux à soigner, Je pense notamment au monde du divertissement et de l’événementiel, qui, s’il nous font rêver, vivent actuellement un enfer.

Votre avis sur le personnel soignant durant cette pandémie ? Est-ce que les applaudissements chaque soir compte pour eux et pour vous ?

Le personnel soignant est, et a toujours été remarquable. Il aura fallu cette crise pour que certains ouvrent les yeux sur notre professionnalisme, et la valeur de notre profession et que le gouvernement s’implique à ce point. J’ai beaucoup de pudeur quant au terme de héros que les médias utilisent pour nous décrire pendant cette crise, car je considère que l’on fait ce pourquoi on a choisi ce métier : agir et soigner. Etre applaudi fait toujours chaud au cœur. J’espère que cet engouement pour notre métier perdurera après cette crise.

Vos projets pour l’avenir ?

Les projets professionnels sont en cours et se poursuivent. Côté perso, moi qui adore voyager, j’avais pour projets de retourner au Brésil, et de visiter le Pérou mais tout est en stand-by. Ainsi, ma priorité actuelle est de revoir ma famille en France c’est-à-dire mes parents, ma sœur et mes neveux en Normandie. Les autres vivent à l’étranger : en Suisse, au Canada, en Asie et aux États-Unis. Enfin, il me tarde aussi de revoir mes amis, d’organiser des dîners et de pouvoir marcher où je le veux quand je le souhaite moi qui adore tant bouger !



Merci au Docteur Alexandra Dalu

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