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  • barbaradelaroche

L’Itw DayByDay / Clarisse Virot : « Le succès de mon sac Charly ? Son côté pratique et féminin ».


Journaliste, acteur, animateur(trice), écrivain, directeur(trice) marketing, sportif(ve), responsable communication, avocat(e), maquilleur(se)... retrouvez chaque jour des personnalités aux jobs et aux profils variés qui vous racontent leurs quotidiens. Aujourd’hui, un témoignage inédit : une créatrice de sacs bohèmes ou so rock adulés par les parisiennes mais plus seulement...




Aujourd’hui : Clarisse Virot, créatrice de la marque Claris Virot.


La marque Claris Virot ce sont des sacs et des accessoires en cuir, croco, python ou lézard avec un éventail chic, rock et bohème de couleurs. Ce sont aussi des chaussures aux couleurs flashy et des sandales à lanières.
Le « it bag » ? Le «  Charly bag ».
Côté prix, le luxe est « à portée de main ». Avec des accessoires qui démarrent à 80 euros (porte-monnaie, porte cartes, trousse à maquillage, portefeuille, etc), des sacs (cabas, sacs bandoulière, sacs porte épaule, etc) qui oscillent entre 500 et 1100e pour les plus grands modèles, et enfin des sandales qui sont proposées à partir de 250e.
Une communauté Instagram très suivie avec 70,5k abonnés.

La fondatrice Clarisse Virot.


Présentez-vous en quelques mots

Professionnellement ?

Clarisse Virot : Je suis créatrice de sacs, j’ai lancé ma marque éponyme en 2014 lors d’un voyage à Bali, chaque sac est fabriqué de manière artisanale dans nos ateliers.

Parlez-nous de votre marque Claris Virot née en 2014 avec un sac « Charly Bag ». L’idée dès le début c’était de faire des sacs fabriqués artisanalement à Bali ?

L’idée est née d’un sac que j’avais fait réaliser pour moi par des artisans Balinais, un peu mon sac idéal mais il n’était pas question de créer une marque à l’époque. C’est un de mes amis qui avait remarqué que ce sac (ndlr : baptisé depuis le « Charly bag ») plaisait beaucoup à mon entourage. Il m’a poussée à me lancer, ainsi l’aventure est née et il est d’ailleurs aujourd’hui mon associé.


Sonia Rolland arbore le premier modèle de la marque Claris Virot, le sac « Charly ». Bicolore, en python marron et cuir kaki. (À droite) Un sac devenu culte et qui se décline en plusieurs coloris et tailles.


Ce premier sac, baptisé « Charly », du prénom de votre fille, est carrément devenu un « hit » : pourquoi selon vous ?

Le sac Charly est ce fameux modèle que j’avais fait pour moi au départ alors que ma fille avait à peine 1 an, son succès repose sur le fait qu’Il est pratique grâce à ses nombreuses poches qui permettent d’organiser l’éternel bazar des sacs à main féminin ! Il se porte de jour comme de nuit, il existe en plusieurs tailles et ses nombreuses déclinaisons de couleurs et de matières permettent de l’adapter à tous les styles.

Le concept « du luxe à portée de main » est une vraie volonté de la marque ?

Oui, le concept est de proposer une gamme d’accessoires à portée de prix, effortless, pratiques, cool et chics à la fois. Les peaux précieuses représentaient au début la majorité de la collection mais nous intégrons de plus en plus de matières différentes telles que des matières tissées à la main. J’aime le travail artisanal.





À qui s’adresse votre marque Claris Virot ?

Essentiellement à des femmes même si nous proposons une petite collection homme. Toutes les femmes trouvent « leur » modèle dans notre collection ! J’ai toujours plaisir à voir 3 générations de femmes d’une même famille porter mes sacs. La diversité des couleurs et des formes le permettent.

Le compte Instagram Claris Virot suivi par 70,5 k abonnés.


Qu’est-ce qui a fait, selon vous, votre rapide renommée et comment vous êtes-vous fait connaître ?

Les choses sont allées assez vite, les réseaux sociaux ont considérablement contribués à la notoriété de la marque, le projet est né en pleine explosion d’instagram. Je pense également que le positionnement prix a joué un rôle crucial. De belles rencontres aussi ont permises à cette aventure d’exister.



Peaux de qualité, python, cuirs tannés, lézard, crocodiles... Votre production est exclusivement artisanale, locale, maîtrisée et raisonnée ?

Nous nous sommes concentrés avant tout sur la qualité des produits et ses finitions, il était primordial pour moi que chaque détail soit parfait, les Zip viennent du Japon et les chaînes sont en laiton, faites à la main par des artisans, tout cela à pris des années pour développer nos propres ateliers à Bali. Nous maîtrisons la chaîne de A à Z et nous faisons travailler 300 personnes dans de bonnes conditions et c’est cela notre plus grande fierté ! Les peaux que nous utilisons répondent aux normes de la convention de Washington et sont donc très contrôlées. Il est intéressant de savoir, par ailleurs, qu’en Indonesie le python est un animal qui se mange. Néanmoins, nous diversifions de plus en plus les matières et la découverte de l’artisanat du tissage sur certaines îles d’Indonesie continue de nourrir mon imaginaire et me pousse à ouvrir la gamme.

Vos plus beaux souvenirs en tant que créatrice ?

Mes plus beaux souvenirs dans cette aventure sont mes voyages à Bali, rencontrer les artisans hommes et femmes qui travaillent au quotidien pour réaliser les sacs en y mettant tout leur cœur, voir un modèle que j’ai imaginé prendre vie apporte une grande satisfaction. Enfin, rencontrer également nos clientes à la boutique me procure un réel plaisir et nécessite une remise en question permanente.

Pourquoi Claris Virot et non Clarisse Virot comme votre prénom ?

J’ai voulu me dissocier de la marque en enlevant ces 2 lettres, c’est pour les mêmes raisons que j’ai changé l’orthographe de Charlie (ma fille) en Charly (le sac) , je trouvais cela plus graphique également, ça équilibrait mieux le logo de raccourcir le prénom.


Clarisse Virot et sa grande amie Marine Vignes, qui porte le sac et les sandales «Marine », signée Claris Virot.

Vous avez créé des chaussures du nom de votre amie Marine (ndlr : Vignes) : parlez-nous de cette paire de sandales ? Ça vous arrive souvent de baptiser finalement des créations avec des prénoms de proches ?

Je suis très inspirée par les gens que j’aime et j’ai naturellement donné des prénoms de mon entourage à mes sacs. Marine est une fashion addict, on aime les mêmes choses, il est même arrivé qu’elle m’aide à faire des associations de couleurs pour mes collections lorsqu’elle est à Bali pour sa marque « Love & let dye » (ndlr : www.loveandletdye.com) qu’elle fait fabriquer également là-bas.

Pour ceux et celles qui ne vous connaîtraient pas encore, quel est à votre avis « le vrai plus » de votre marque qui fait la différence ? Vos couleurs ? Les matières ? Les prix compétitifs ?

Ce qui ressort souvent est la diversité des couleurs ainsi que les mélanges de matières, le côté chic, urbain et glamour des sacs.


Avant-première : Le sac en collaboration avec l’artiste de street art Zenoy.


Une des clefs de votre réussite est en effet vos amies ?

Oui, je leur dois beaucoup. Mes amies sont très actives sur les réseaux sociaux et elles m’ont beaucoup aidée (en particulier Veronika Loubry mon amie de 30 ans). Et puis, les collaborations faites avec des personnalités participent aussi à cette communication et c’est un grand bonheur de rencontrer et d’échanger avec des artistes de divers univers comme Brigitte l’année dernière (collaboration que je dois à Marine d’ailleurs) ou la nouvelle collaboration avec l’artiste de street art Zenoy

qui sortira le 10 Septembre. J'ai aussi pris beaucoup de plaisir à dessiner une collection « Art de la table » pour la Grande épicerie de Passy qui sera vendu uniquement chez eux à partir du 16 Septembre.

Un grand merci à Clarisse Virot.


Pour plus de détails :

- Rdv sur le site www.clarisvirot.com

Pour découvrir la marque et tous les points de vente en France et à l’étranger.

- En boutique au 25, Rue de L’Annonciation à Paris 16ème.




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