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  • barbaradelaroche

L’itw DayByDay / Mareva Galanter : « L’association Coral Gardeners a déjà replanté 14 000 coraux ! »

Journaliste, acteur, animateur(trice), écrivain, directeur(trice) marketing, sportif(ve), responsable communication, avocat(e), maquilleur(se)... retrouvez chaque jour des personnalités aux jobs et aux profils variés qui vous racontent leurs nouveaux quotidiens depuis le déconfinement. Retrouvez aujourd’hui un témoignage inédit.



Aujourd’hui : Mareva Galanter, chanteuse, animatrice télé et ambassadrice de CORAL GARDENERS, une association pour la sauvegarde des récifs coralliens de l’île de Moorea, en Polynésie française.

(En haut, à gauche) Côté télé, Mareva et Fred Musa qui ont animé conjointement Talent Street et Talent street Kids sur France Ô. Mareva Galanter a également animé de 2007 à 2010 Do you do you Scopitone, sur Paris Première (En haut, à droite). Mareva est aussi une chanteuse reconnue : son deuxième album Happy fiu, sorti en 2008, aux accents pop, a été salué par les critiques.


Présentez-vous en quelques mots professionnellement ?

Mareva Galanter : Je suis arrivée de Tahiti il y a 21 ans (ndlr : a été élue Miss France en 1999) depuis je découvre, j’apprends ! Je me suis beaucoup baladée sur les plateaux de télé, dans des studios de musique, sur scène dans le monde entier...

Après votre album de reprises en 2006 « Ukuyéyé by Mareva », « Happy Fiu » en 2008 et votre troisième album solo en 2013, « Detroit Mix » enregistré aux Etats-Unis avec le producteur Jim Diamond, quelle est votre actualité musicale ? Vos projets et vos envies d’univers pour le prochain opus ?

Depuis tout ceci, j’ai rejoint sur scène pendant plus de 3 années le groupe «  Nouvelle Vague » avec qui j’ai fait de la scène autour du monde, intensément. Puis j’ai fait un album « les Parisiennes » avec Arielle Dombasle, Helena Noguerra et Inna Modja (ndlr : sorti en avril 2018) nous avons partagé la scène pendant une année merveilleuse. J’ai depuis du mal à revenir à un projet solo...



LA chanson que vous écoutez sans relâche en ce moment ?

Juliette Armanet « L’Indien » littéralement en boucle!

Avec qui aimeriez-vous faire un duo ?

Iggy Pop car tellement loin de moi.

Après Do you do you Scopitone pendant trois saisons sur Paris Première, Passage au vert sur Ushuïa TV ou encore Talent Street au côté de Fred Musa sur France Ô... Envie de revenir à la télé ? 

Je prépare une série de documentaires, à suivre...


L’association Coral Gardeners a pour mission de sauvegarder les récifs coralliens de l’île de Moorea en Polynésie Française - soit près de 100 000 espèces (un tiers des espèces marines connues)- qui sont actuellement menacés par l’activité humaine et le réchauffement climatique.

Vous prêtez souvent votre notoriété à différentes causes humanitaires à l’image de la campagne pour WWF il y a quelques années. Et dernièrement, vous vous êtes engagée auprès de Coral Gardeners, à l’initiative d’un jeune natif de Polynésie, Titouan Bernicot (ndlr : Coral Gardeners est une association composée d’une équipe de jeunes surfeurs et pêcheurs ayant pour but de redonner vie au lagon de Moorea en protégeant son récif). Parlez-nous de cette rencontre sous le signe de la sauvegarde des coraux ?

Titouan, c’est un jeune passionné et passionnant qui a décidé de s’engager à 100% dans la sauvegarde des récifs coralliens. Je l’ai rencontré car ma famille vit sur la même île, à Moorea, en Polynésie française. Je lui ai proposé de devenir leur ambassadrice en Métropole, car aujourd’hui il est crucial et urgent de sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre sur nos coraux. L’équipe de Coral Gardeners est investie au quotidien, ils ont été rejoints par des scientifiques et experts du monde entier pour développer des techniques de bouturage de corail, développer un ciment écologique et replanter du corail sur les récifs. Ils ont aujourd’hui déjà replanté plus de 14 000 coraux.

Outre la méthode intelligente de Titouan et de son équipe de se faire remarquer par des personnalités sensibles à l’environnement (acteurs, chanteurs, auteurs, etc), qui deviennent eux-mêmes des ambassadeurs actifs de Coral Gardeners, c’est aussi d’éduquer les plus jeunes en intervenant directement dans les écoles et de proposer surtout d’adopter un bébé corail et de contribuer au re-peuplement du lagon ?

Oui, les personnes qui souhaitent rejoindre ce mouvement peuvent adopter un corail (25€) ou plusieurs coraux qui seront plantés dans le lagon en Polynésie. Ils recevront un certificat d’option et les coordonnées GPS de leur corail avec le nom qu'il leur auront donné. Tout le monde peut ainsi contribuer à sa manière à la sauvegarde d’un patrimoine si précieux.

Vous avez sensibilisé vos proches en tant qu’ambassadrice de Coral Gardeners ? Ainsi que votre mari Arthur ?

Bien sûr, j’espère qu’un plus grand nombre suivra... Arthur (ndlr : animateur télé) a déjà adopté plusieurs coraux.

Être maman depuis cinq ans de votre petite fille Manava, ça a changé votre vie au point de passer à l’acte et de s’engager ?

La conscience devient plus éveillée à la transmission et à la prise de conscience du monde dans lequel nos enfants vont grandir et vont vivre. À notre tour de les sensibiliser, dès leur plus jeune âge, au respect de la nature et de l’environnement. Et enfin, à nous tous d’agir aujourd’hui et rapidement car malheureusement, tout est allé trop vite.

Si on reste sur le sujet des coraux par exemple, 25% d’entre eux ont déjà disparu et 50% sont déjà extrêmement menacés.

Vous avez emmené avec Arthur votre fille en Polynésie, à Papeete où vous êtes née ? Car si Mareva, votre prénom, signifie en tahitien « étoile filante », Manava a aussi une signification ?

Oui bien sûr, nous y allons chaque année depuis qu’elle est née. J’y ai toujours toute ma famille, c’est essentiel de se retrouver là-bas.

C’est très important pour moi qu’elle découvre là où je suis née et j’ai grandi. Elle adore cette nature si généreuse qui est un lieu idéal pour que les enfants s’épanouissent en toute liberté ! Et en effet, son prénom Manava signifie « bienvenue » en Tahitien.

À votre avis, est-ce que les ultra marins sont plus mobilisés qu’en métropole pour l’environnement de par cette sensibilité îlienne ?

Je pense que lorsque l’on a grandi sur une île, on est naturellement plus sensible à l’environnement, son respect et sa préservation. La nature nous donne tout et elle est essentielle. Mais heureusement, il y a aussi des personnes mobilisées en métropole qui sont conscients que nous devons agir ensemble et vite.

Vous êtes très réseaux sociaux ? Lequel précisément ? 

Je ne suis pas très réseaux, à part Instagram qui me plaît beaucoup. Parfois, grâce à la force même des images, on n’a pas besoin de parler… on peut surtout s’évader. Mais je suis extrêmement consciente que ces réseaux peuvent faire des ravages, donc ils faut vraiment avoir du recul et en être détachée, ce n’est pas la vraie vie !



Vous qui êtes avide de découvertes, quels sont vos prochains défis ? 

J’aime découvrir, toujours apprendre et partager les expériences de la vie. Le défi de la restauration corallienne est déjà colossal, donc pour l’instant j’essaie d’aider cette organisation «  Coral Gardeners » comme je peux en sensibilisant et mobilisant au maximum de mon côté. Je suis toujours active également pour l’association «  Les bonnes fées » dont je fais partie depuis 4 ans. On tente d’aider les femmes atteintes de divers cancers, via des « maisons des fées » (bientôt quatre) mises z disposition dans des instituts de cancérologie, dans lesquelles les femmes peuvent être prises en main et renouer avec leur féminité (www.lesbonnesfées.fr).

Un petit mot sur la crise sanitaire actuelle ? Et votre « secret » pour garder le moral malgré tout ? 

Je fais très attention aux gestes barrières par respect pour ceux qui ont perdu la vie, leurs familles; pour les personnes qui sont face à cette maladie chaque jour depuis de trop nombreux mois maintenant. Le monde entier est affecté, c’est une vision quasi apocalyptique ce qu’il se passe ! Idem pour ces personnes qui ont perdu leur entreprise, leur boulot, etc. Alors comme nous n’avons pas le choix, je me dis qu’il faut s’accrocher, être plus que solidaires si on ne veut pas que ça dure des années...

Un grand merci à Mareva Galanter.


Merci également à Isabelle Simon de l’agence Laurent Guyot & Co.

Merci à Nicolas Perrin pour son aide précieuse.


Crédits photos : Facebook Mareva Galanter,

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