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  • barbaradelaroche

L’itw DayByDay / Christine Dattner : « Je crois être bien la seule femme dans l’univers des thés ! 

Dernière mise à jour : 8 juil. 2020

Journaliste, acteur, animateur(trice), écrivain, directeur(trice) marketing, sportif(ve), responsable communication, avocat(e), maquilleur(se)... retrouvez chaque jour des personnalités aux jobs et aux profils variés qui vous racontent leurs nouveaux quotidiens depuis le déconfinement. Retrouvez aujourd’hui un témoignage inédit.



Aujourd´hui : Christine DATTNER, fondatrice et gérante des « Thés Christine Dattner ».

L’univers magique des « Thés Christine Dattner » : des thés classiques, appelés thés d’origine, issus de plantations importées (Ceylan, darjeeling...) et des thés aromatisés créés à 95% par Christine Dattner. Ce qui distingue les Maisons de thés les unes des autres ? Ce sont précisément les créations aromatisées de chacune, qui génèrent environ 85% des ventes en France.


Présente-toi en quelques mots professionnellement ?

Christine Dattner : Ça va faire près de 42 ans que je suis entrée dans la profession et que ma passion pour le thé a démarré. Après avoir débuté à la maison anglaise du thé à Paris, j’ai créé en 1985 ma première compagnie de thés, via une petite boutique rue du Cherche-Midi dans le 6e arrondissement, baptisé « Contes de thés ». Ma marque et mes créations ont plu tout de suite à un groupe japonais qui a acheté mes créations et fait des répliques de ma boutique de thés au Japon. Ça a démarré comme cela ! Puis, j’ai vendu la marque à groupe de café et j’ai intégré leur entreprise pendant 8 ans où j’étais en charge du « département thés » que j’ai sacrément dopé en atteignant des millions d’euros. Mais alors que j’avais 55 ans, ils m’ont signifié que j’étais terminée, qu’il levait ma clause de non-concurrence et que je pouvais partir. J’ai déprimé, puis j’ai attaqué, j’ai gagné et j’ai redémarré ! Et voilà, il y a 7 ans, j’ai créé les « Thés Christine Datner », très encouragée par mon mari Dominique (ndlr : Pascucci) qui est devenu rapidement cofondateur. Ainsi, aujourd’hui je propose près de 350 références de thés !

C’était un sacré challenge de se lancer seule face aux géants des maisons de thés ?

Oui mais ce qui m’a aidée c’est que j’avais un solide réseau et que j’étais connue dans la profession. J’ai repris contact avec les aromatiseurs et comme j’avais eu la chance d’écrire 8 bouquins sur le thé, traduit dans 5 langues, les gens comme les clients m’ont fait d’emblée confiance. Aujourd’hui, je travaille avec le plus grand aromatiseur et mon boulot c’est de savoir mixer différents thés de base aromatisés. L’univers du thé, à la clientèle majoritairement féminin, semble être encore principalement « une affaire d’hommes » ?

Oui, je crois que je suis une des seules femmes à la tête d’une marque de thé reconnue dans le monde dans cet univers qui reste encore dirigé en grande partie par des hommes (ndlr : Sylvain Orebi pour « Kusmi Tea », Franck Michel Desains chez « Mariages Frères », François Delmas pour « Palais des thés  », les Thés Georges Cannon, Les thés Théodor, les Thés Damman frères...)

Avec plus de 40 ans dans l’univers du thé, tu es aujourd’hui l’équivalent du « nez » en parfumerie. Mais hélas, comme il n’existe pas d’école à proprement parler de thés, tu as eu une initiative formidable ?

Oui, il y a cinq ans, j’ai créé au sein de ma société une Académie de Thés. Nous formons, via plusieurs sessions qui s’étalent sur un jour, des personnes qui veulent se lancer ou ouvrir un comptoir de thés. Cette formation est totalement gratuite.


Tu as eu cette idée car tu t’es rendue compte que ceux qui vendaient ton thé manquaient cruellement de connaissances en la matière ?

Absolument. On a souvent à faire à des torréfacteurs qui ouvrent un département thés dans leurs boutiques sans aucune connaissance ni culture de thés. En effet, les thés attirent car ils génèrent de grosses ventes. En France et en Europe, ça s’accentue avec l’idée du bien-être où les personnes boivent de plus en plus de thés. Et puis, il faut savoir que le thé c’est la boisson dans le monde la plus bue après l’eau ! Avec l’Académie du thé, qui est réservée à nos clients, voire nos futures clients qui ont envie de travailler avec nous, on les sensibilise à l’univers du thé. Via la première session qui s’appelle « les couleurs du thé », on explique comment on fabrique un thé blanc, un thé vert, un thé noir, comment on aromatise, comment faire un thé vert, comment respecter la température de l’eau pour ne pas casser les bienfaits du thé... La session est également ponctuée de dégustations pour bien marquer le goût et l’esprit.

Cette Académie du thé est organisée au siège de l’entreprise ?

Oui, à Thomery, à quelques kilomètres de Fontainebleau. On a un très joli bâtiment basse consommation, tout en bois, avec un jardin... c’est très chouette. Ça reflète notre univers. C’est là-bas aussi que j’ai mon bureau.



Combien êtes-vous au siège ?

Nous sommes douze. J’y ai mon bureau, celui de mon mari qui s’occupe de la com’ et qui fait toutes les magnifiques photos. Y compris notre très beau catalogue qui sort chaque année en septembre. Mes fils Clément et Julien habitent Paris et viennent tous les jours à Thomery. Mais depuis l’ouverture en décembre dernier de notre « Comptoir parisien » à Odéon, ils se relaient.


Ce comptoir parisien, de quoi s’agit-il en quelques mots. C’est une première ?

On s’est rendu compte que certains clients qui voulaient ouvrir des boutiques CD (ndlr : Christine Dattner) n’avaient pas vraiment idée de notre marque. Il fallait une boutique type à Paris. Et ce comptoir place de l’Odeon, en face du théâtre et à côté du jardin du Luxembourg, était un lieu idéal. La déco est à notre image à savoir moderne et intemporel. Il y a plus de 220 thés différents au comptoir ! Les clients peuvent nous rendre visite et s’approprier la marque. On propose également des ateliers pour tester nos dernières créations... Mes fils assurent la semaine et moi, j’y suis souvent avec mon mari Dominique le dimanche. C’est enrichissant ce contact et ça nous aide. Ça nous aide parce que l’on est en direct avec le consommateur ! On comprend leurs besoins et leurs envies.

En France, les Thés Christine Dattner sont présents dans près de 600 points de vente et corners.


Comment définirais-tu métier ?

Je ne m’en suis jamais lassée ! Jamais, jamais, jamais ! C’est incroyable les découvertes que l’on peut faire chaque année. Ça fait 40 ans que je suis dans cet univers et j’en apprends tous les jours.



Par exemple ?

Quand j’ai démarré, il y avait seulement quelques provenances : on travaillait avec l’Inde, le Japon, la Chine. Aujourd’hui, j’importe du thé de Birmanie, du Laos, d’Indonésie, du Vietnam, du Rwanda avec de magnifiques jardins et récemment du thé de Colombie, un magnifique thé vert et thé noir d’altitude à 2500m. C’est une découverte permanente avec des goûts différents. C’est pour cela que ce n’est jamais fini ! Et c’est ce qui me passionne !

Comment ces pays sont arrivés sur le marché du thé ?

Il y a une telle demande partout que même les gros pays producteurs (ndlr : La Chine fournit environ 1 million de tonne par an) cherchent d’autres sources et terrains où l’on peut planter des théiers. Et il se trouve que ce sont les chinois qui ont été au Rwanda apprendre aux africains à travailler le thé, la culture. Je travaille aussi - c’est plutôt secret - avec des Japonais implantés au Kenya pour faire des plantations bio et redorer un peu l’image de ce pays, associé normalement à des thés d’une marque jaune et pas très bonne. Enfin, le climat qui doit être tropical et subtropical compte beaucoup : où le café se plaît, le thé se plaît aussi ! Par exemple, Ceylan, avant d’être l’île du thé, elle était connue pour être l’île du café. Ce sont les anglais qui ont transformé l’île en plantations de thés. Les goûts aussi sont totalement différents. La feuille de Ceylan et celle du Rwanda n’ont rien à voir ! Il y a la rondeur et la chaleur de l’Afrique, c’est incroyable donc ça ne finit jamais !


(À droite) Christine Datner et son fils Clément au Japon. (En haut) Julien Dattner sur les plantations en Corée du Sud.

Tu continues à voyager pour aller au cœur même des plantations de thés ?

J’ai beaucoup voyagé mais moins maintenant. C’est mon fils Julien qui a été l’année dernière dans les plantations en Corée du Sud où l’on a importé directement du thé vert, qui est d’ailleurs l’équivalent d’un des plus grands thés japonais mais moins chers et bio. Quant à moi, j’ai été en Japon avec Clément l’année dernière avec les plantations de Uji qui ont été les premières plantées au Xème siècle par les moines bouddhistes et qui sont toujours magnifiques. C’est spectaculaire. J’adore le Japon. Enfin, dès que possible, mes fils iront au Vietnam, avec une approche responsable et engagée. On achète là-bas du thé, on finance en partie des écoles pour filles. On essaie de ne pas faire n’importe quoi : de savoir où on achète, avec qui on travaille... il faut que ça reste raisonnable.


Visiter les plantations c’est s’assurer que tout se passe bien à des milliers de kilomètres ?

Oui, c’est important de se rendre compte sur le terrain. Il y a des pays où il n’y a aucun doute comme en Corée du Sud où ce sont des petits planteurs, des couples en général qui ont des petits bouts de jardins ou des coopératives qui travaillent le thé. Le Vietnam idem. Il n’y a qu’en Chine où tu ne sais pas trop...


Ci-contre, Christine Dattner et son mari Dominique. (En haut, à gauche) Julien et Clément Dattner qui entourent leur maman. (En haut, à droite) Clément qui a rejoint dernièrement l’entreprise familiale.

Les Thés Christine Dattner, c’est avant tout une belle histoire de famille avec ton mari Dominique cofondateur et tes fils pour le commercial ?

Oui, je suis très heureuse ! En fait, je suis un peu le chef d’orchestre. Je supervise le marketing, je crée les boîtes de thés, je travaille de très près avec la styliste qui fait le décor des boîtes, je sais ce que je veux exactement : par exemple pour les fêtes, j’adore lui demander un Rossignol dans la neige à droite, une véranda côté droit... Pour le moment, je suis toujours présente pour les créations mais mon fils Julien commence aussi. Il a fait un thé que l’on adore et qui marche très bien, baptisé « Le tigre qui pleure ». C’est un thé vert avec de la citronnelle et du yuzu. Pour la petite histoire, nous dînions un soir tous les deux dans un thaïlandais et en goûtant un plat nommé « le tigre qui pleure », j’ai trouvé cette appellation formidable pour un thé. Julien m’a dit que cela l’inspirait et je lui ai dit : « vas-y, créé-le ! ». Aujourd’hui, le thé marche très bien et les clients adorent ! On fonctionne comme cela aussi en famille...



Ta création de thés glacés fonctionne à merveille en été... Accepterais-tu de nous en livrer le secret ?

Pour faire du thé glacé, on peut le faire avec une base de thé vert ou noir. Moi je conseille plutôt des thés fruités (exotiques, fruits rouges selon les goûts ...). Il suffit de prendre 5 cuillerées dosées à 2 grammes de thé en feuilles en vrac, de les mettre dans une bouteille ou une carafe d’eau de source (ndlr : le pH est plus neutre et ne dénature pas ainsi le goût du thé) puis de le mettre au frigo jusqu’au lendemain. Lorsque les feuilles sont descendues au fond de la bouteille, filtrez. Un autre système aussi beaucoup plus rapide et proposé au comptoir : acheter nos sachets dosés à 10g. Il suffit de prendre le sachet et de le laisser infuser dans une carafe d’eau de source. Plus besoin de filtrer !

Tu as été également l’une des premières à te battre pour des sachets de thés en mousseline et écologiques ?

En effet, le thé est conditionné dans des sachets de mousseline sans agrafes sans colle ni amidon. Avec une sur-enveloppe aux couleurs du thé qui est biodégradable. Tout est biodégradable. Ça fait 30 ans que je me bats pour cela. On peut récupérer les feuilles pour les mettre sur les plantes et récupérer le coton pour se faire des compresses sur les yeux... c’est pour dire !



Ta plue-value par rapport aux autres maisons prestigieuses de thés ?

Je pense que l’on fait très très attention à la qualité. On a un gros contrôle dessus. On ne va pas lancer une référence meme s’il manque un tout peu de pourcentage d’un ingrédient ! On a un très bon rapport qualité-prix. On a des thés qui sont de très haut de gamme et qui sont peut-être 30% moins chers que ceux de « Mariages Frères » pour des thés qui viennent des mêmes plantations !! À qualité égale, on est moins chers. Et puis je suis la seule femme dans ce métier ! Je crois... Donc l’image féminine se reflète aussi dans les noms que je donne aux thés : « L’hymne à l’amour », « Je reviendrai à Montréal »...

On te sent très accessible finalement comme tes thés ?

Mais je le suis ! Moi, un client peut me joindre quand il le veut ... Alors que c’est impossible de joindre la direction ou le président d’une autre marque ! Je trouve ça naturel. On me téléphone : il y a mon numéro de portable sur presque tous mes sachets (rires).

C’est une entreprise qui marche fort et qui progresse continuellement chaque année ?

Oui, chaque année depuis la création de la société, on progresse en moyenne de 30 à 50%, avec un chiffre d’affaire qui avoisine le million d’euros. Nous sommes une SARL en pleine croissance ! Nous avons une dizaine de salariés au sein de l’entreprise et nous allons encore recruter au moins deux personnes prochainement. Nous travaillons aussi avec trois agents qui sont bien commissionnés et qui arpentent la France pour placer nos thés auprès des corners et boutiques. Enfin, nous marchons beaucoup à l’export où nous sommes présents en Corée du Sud, dans les pays Baltes (Lituanie, Estonie...), au Japon, et depuis un an au Brésil notamment à Rio de Janeiro et Sao Polo.

Comment as-tu vécu le confinement en tant que chef d’entreprise ?

Je n’étais pas sereine. Je pense que le plus important c’était de préserver la santé de l’équipe. L’équipe parisienne a même été mise en télétravail 10 jours avant l’annonce officielle du confinement. À Thomery, il y avait seulement la production, l’expédition et moi sur place. À l’annonce du confinement le 16 mars, comme j’avais déjà anticipé la situation avec ma comptable, nous avons été parmi les premières à envoyer notre dossier de prise en charge auprès du gouvernement, ce qui a permis de garantir à hauteur de 74% les salaires de nos salariés. Nous avons réouvert le 11 mai et les ventes ont d’emblée cartonné ! En mai, on a fait aussi bien que l’année dernière et en juin, on a fait plus 70% par rapport à l’année précédente. Notre chiffre d’affaires pour ce premier semestre (janvier à juin compris) est supérieur à celui de l’année dernière avec 1 500 000 euros. On est encore tout petit par rapport à Mariages Frères ou Kusmi Tea mais ça va me va très bien. Notre force, c’est le bouche à oreille qui fonctionne très bien en France puisque les clients viennent à nous.




Durant le confinement, tu as réussi à te rendre utile... toujours avec le thé ?

Oui, j’ai demandé au maire de Thomery ce que nous pouvions faire... Il m’a dit que les thés l’intéressaient justement ! La mairie est venue récupérer 4 000 sachets qui ont été répartis dans les hôpitaux et Ephad du coin. Parce qu’un bon thé chaud c’est toujours réconfortant. Et lorsque le déconfinement a eu lieu, nous avons eu la joie de voir des infirmières et le personnel hospitalier pousser la porte de notre boutique à Thomery pour nous dire qu’ils avaient adoré nos thés ! C’était très sympa et touchant. Moi je sais que le thé m’apporte aussi du réconfort et du bien-être.

Ton thé préféré ?

Ça change selon la saison mais depuis des années, tous les jours je bois du Pu-er. C’est un thé noir chinois post fermenté qui est vieilli en cave durant un an et qui a un goût de terre humide. J’en bois avec mon mari 3 grosses tasses chaque matin. Il a aussi la vertu de lutter contre le cholestérol.

Le thé qui cartonne en ce moment ?

Dans les thés classiques, je dirais les thés de provenance exotiques comme les thés du Rwanda, de Corée et de Colombie. Dans les thés aromatisés, on a « Le tigre qui pleure »

un thé vert gingembre avec de la citronnelle et je mise beaucoup aussi sur « Les marquises » qui est un assemblage de fruits exotiques sur une base de thé noir avec de la goyave, de la mangue, du Litchi et du pamplemousse !




Quels sont tes projets pour les thés Christine Datner ?

À défaut des salons majeurs qui sont annulés comme le Sial (ndlr : le Salon International de l’Alimentation), l’objectif pour la fin de l’année 2020 c’est de retourner sur le terrain visiter nos clients (à Bordeaux, en Bretagne où la marque est très bien représenté, à Lyon, etc). C’est aussi de se concentrer sur notre comptoir à Paris dès septembre, pour présenter les nouveautés comme la création d’autres thés d’origine et aussi un nouveau coffret « de 4 saisons » (le printemps avec le thé à Nagoya qui est un thé blanc; l’été à Capri a base de thé vert et de fruits; l’automne à Central Park avec un thé noir à la figue et l’Hiver à Saint Petersbourg avec un thé noir aux agrumes). De plus, à la rentrée, nous allons proposer au comptoir, suite à une grande demande, une petite herboristerie avec 8 références classiques bio (camomille, mélisse, tilleul... ). Et puis commercialement parlant, on est en train de s’installer dans toute la Suisse (Genève, Lausanne...), dans de très beaux corners à l’image du Bon Marché en France. Enfin, notre ultime objectif c’est de développer l’export.

En voyageant ?

Non pas forcément. On a les réseaux sociaux, des connaissances partout dans le monde et le Salon international de l’alimentation est aussi un bon support.


Christine Dattner adore collaborer avec des Chefs. Parmi ses plus belles rencontres : les Chefs Hélène Darroze (en bas), Christophe Michalak (en bas, à gauche), Christophe Adam (en bas, à droite) et le Chef Arnaud Larher (en haut) avec quelques-unes de ses créations gourmandes.

Le plus beau compliment reçu pour terminer cet échange ?

Je travaille souvent avec des Chefs. Ainsi, l’année dernière lorsque le Chef Arnaud Larher qui est meilleur ouvrier de France et qui a des pâtisseries partout dans le monde, à Paris, au Japon, en Grèce, à Dubaï... m’a demandé de lui créer des thés en harmonie avec 5 de ses pâtisseries phares, j’ai accepté. On a travaillé ensemble et sont nées 5 jolis mélanges. Du coup, Il a organisé un atelier avec les plus grands chefs pâtissiers parisiens avec comme thème majeur : « Le gâteau au thé ». J’ai trouvé l’idée formidable et il m’a invitée. Nous sommes allés dans son atelier du 18ème et là, j’ai eu en face de moi tous les plus grands chefs pâtissiers comme Christophe Michalak, Christophe Adam... Chacun présentant sa création. Lorsque Christophe Michalak a pris la parole pour présenter sa pâtisserie et dire que c’était bien et précieux d’avoir des personnes comme moi, alors oui, j’avoue, ça m’a fait rougir...



Un GRAND merci à Christine DATTNER.


Pour tout savoir sur les points de vente et découvrir l’univers des Thés Christine Dattner : http://christinedattner.com/fr/
Le Comptoir parisien : Place du théâtre de l’Odeon - 75006 Paris
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