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Société / « Pandémie : il faut en arriver là pour consommer enfin français ? »

  • barbaradelaroche
  • 21 mars 2020
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 avr. 2020

Les supermarchés basculent vers 100 % de fruits et légumes français

Jour après jour, ce confinement a comme un effet de loupe sur nos moeurs, nos modes de vie, l’environnement, la planète, la nature, nos ressources... Et le bilan est souvent sans concession, brut... mais cash et réel. La preuve ? Puisque l’isolement obligatoire perdure, force est de constater que nous voyons apparaître sur les étals des magasins des légumes, des fruits, des condiments de toutes sortes... mais 100% français !! Il faut donc en arriver là pour enfin faire ses courses et trouver des bons produits du terroir ? Il faut donc être confiné pour que les Agriculteurs français inondent à juste titre les supermarchés français ? Pourtant, cela semble tellement tomber sous le sens !! Mais non, car avant le confinement, l’heure des étals était bien à la mondialisation : tomates de Belgique, poires d’Italie, pomme françaises (ouf!), courgettes d’Espagne, endives des Pays-Bas, citron du Maroc...

Et là, enfin, « la bonne nouvelle » de ce confinement c’est de découvrir que nos agriculteurs, ceux qui galèrent 7 jours sur 7 pour un salaire de misère, qui ont du mal à se rémunérer faute de concurrence mondiale, sont presque accueillis dans les enseignes alimentaires a bras ouverts et avec le tapis rouge déroulé !

Mais alors pourquoi pas avant ? Moi je préfère acheter un peu plus cher mais consommer local. Je préfère me passer de tomates et consort si ce n’est pas la saison et les découvrir en mai, en juin, en septembre, en octobre lorsque ce sera la saison et que nos agriculteurs français les auront récoltés. Parce que voir sans discontinu sur les étals des légumes et des fruits de la planète entière mais pas français ... non merci !

Ainsi, concrètement, depuis le confinement, les grandes surfaces se sont engagées pour offrir des débouchés aux producteurs français qui ne peuvent plus vendre sur les marchés et qui ont perdu leurs clients restaurateurs. Hypers et supers s'efforcent aussi de tenir ouverts leurs rayons à service, boucherie, poissonnerie et fromagerie. Pour plus d’infos, lire : www.lesechos.fr



 
 
 

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